Comment utiliser l’aromathérapie ?
- Les huiles essentielles se présentent sous forme d’onction (dissolution dans une huile), de crème ou de lotion (émulsion d’huile dans l’eau) pour l’usage externe : en particulier pour créer des lotions de massage.
- Pour l’administration orale (par la bouche), les essences sont dispersées dans du miel, dans de l’huile alimentaire ou simplement sur un sucre.
- La préparation en gélules est possible et certaines thérapeutiques réservées au corps médical se présentent sous forme de suppositoires (antiinfectieux).
- Les huiles essentielles peuvent être inhalées sous forme de vapeurs (dans l’eau chaude) ou ajoutées à l’eau du bain.
L’aromathérapie est une
médecine à utiliser avec une
grande prudence. Le thérapeute doit justifier de compétences scientifiques : il doit connaître les molécules contenues dans une huile essentielle et les autres constituants d’un soin ou d’un produit.
Y a-t-il des effets secondaires de l’aromathérapie ?Selon l’Afssaps (mai 2008) : « Les
huiles essentielles devraient être utilisées avec prudence car
elles peuvent être toxiques et provoquer des effets indésirables du fait de leur passage à travers la peau et de leur impact sur l’organisme. »
Les huiles essentielles peuvent être
neurotoxiques (atteinte du système nerveux),
abortives (elles peuvent provoquer des avortements) et fréquemment
photosensibilisantes (elles peuvent déclencher une atteinte de la peau exposée si peu que ce soit au soleil) : ce dernier cas est illustré abondamment par les huiles essentielles d’agrumes, en particulier la bergamote.
Elles peuvent aussi
brûler la peau si on ne les dilue pas correctement (hors toute exposition solaire).
À fortes doses, elles peuvent entraîner des
intoxications à cause de la très grande variété des molécules naturelles qu’elles contiennent : alcools, terpènes, phénols, cétones, aldéhydes, méthyléthers… Cette variété de composants dépend elle-même des variétés d’un même végétal.
La prudence s’impose.
Source/Auteur : Lucie GALION
Date : 01/07/2009